Le conseil communal de la commune rurale de Bantignel dans la préfecture de Pita avec l’appui des ressortissants et des partenaires techniques et financier, a obtenu un financement de 100 mille euros pour financer la construction de forages dans 14 villages et hameaux ainsi que la réhabilitation de l’adduction d’eau au chef-lieu de la préfecture. Selon le vice-maitre de la commune rurale (CR) de Bantignel, Dr Saidou Pathè Barry, les besoins en approvionnement en eau potable dans sa CR sont immenses. D’après lui, lors de la dernière consultation communale réalisée en 2020, le conseil a constaté que 270 villages ont un sérieux problème d’approvisionnement en eau potable avec toutes les conséquences y afférentes. Et Dr Barry de poursuivre : “parmi les 270 villages et hameaux, 80 d’entre eux ressentent un problème aigu pour l’approvionnement en eau. Et 14 de ces 80 ont été identifié comme prioritaire.
C’est ainsi que le conseil a pris l’initiative de rédiger un projet dans ce sens et le soumettre au financement”Sans oublier qu’au niveau du chef- lieu où vivent plus de 4 milles citoyens, l’adduction d’eau est en panne depuis bel lurette.M. Barry rappelle que les populations de sa commune ont essentiellement des activités à vocation agropastorale. D’où, selon lui, la prise en compte dans ledit projet des activités annexes notamment la construction d’une aire de maraichage au niveau de chaque village bénéficiaire et la construction d’un abreuvoir pour les bétails et petits ruminants dans chaque forage.
Pour lui, l’objectif est d’améliorer la santé de la population par l’accès à l’eau potable, la sécurité alimentaire par le développement des activités agricoles et la réussite scolaire des jeunes filles à travers l’amélioration de leur fréquentation scolaire du fait que le fardeau de l’approvisionnement en eau revient essentiellement aux jeunes et particulièrement aux jeunes filles et aux femmes.
Il met l’occasion à profit pour remercier et encourager tous les partenaires et acteurs dudit projets. Notamment: l’union pour le développement de Bantignel (UDB) une association des ressortissants à but non lucratif; MICO technologie du Quebec qui est une stat up canadienne spécialisée en micro technologie appliquée en agriculture et en agroalimentaire qui, dans ce projet assure la formation des femmes dans la pratique du marraichge; les partenaires du sud ADG Coopération qui assure la supervision et la bonne collaboration de toutes les parties prenantes du projet; le groupement des femmes de Bantignel; honorable Diouldé Sow, ancien député uninominal de Pita une personne ressource qui appui plusieurs projets de la commune à travers ses relations. Puisqu’il est aussi consultant du FIDA (fonds international pour le développement agricole).
M. Barry se réjouit du fait que 12 des 14 forages sont positifs et parmi les 12, la moitié a bénéficié de l’installation des pompes manuelles et les citoyens bénéficiaires ont même commencé à en faire usage. Et la réhabilitation de l’adduction d’eau au chef-lieu de la commune commence dès la première semaine du mois d’avril. Il évoque tout de même des difficultés dans la réalisation de ce projet notamment des essais non fructueux des forages de bimbirco billé et doghol (dans le district de Billé). Même si des démarches sont en cours pour disposer des compétences d’un ingénieur géophysicien afin de trouver l’eau dans ses deux villages. Et cela coûte environ 9 millions GNF.
Sans oublier que la plus part des fournisseurs locaux n’ont pas de RCCM, de cachets, des factures et autres pièces justificatives. Alors que la gestion du projet se fait avec une transparence rigoureuse.Les parties prenantes, soutient-il, se concertent pour trouver la meilleure approche afin de réaliser les espaces maraichers en impliquant le groupement des femmes mais aussi mettre en place et former les comités des usagers de ces forages afin de pouvoir bien entretenir ces installations.L’ancien député uninominal de Pita, honorable Diouldé Sow, une des personnes ressources impliqué dans le projet, lance un appel aux populations de Bantignel afin de se donner la main pour le développement de la localité mais aussi pour protéger l’environnement.
Car, selon lui, les problèmes d’eau que nous avons actuellement et que nous aurons à l’avenir est dû en grande partie à la destruction des forêts et du couvert végétal.M. Sow remercie son ami et partenaire du projet, Thierno Moussa Diallo, un guinéen originaire de Gaoual établit au Canada. Aux dires de M. Sow, Thierno Moussa en est pour beaucoup dans la réalisation de ce projet combien important pour les communautés. Diouldé Sow soutient fermement qu’il a fallu des efforts conjugués entre le conseil communal, les ressortissants et les partenaires pour réaliser ce projet en faveur des populations notamment dans nos villes et villages.A préciser que le projet d’un coût de 100 mille euros est financé par des partenaires belges à travers ADG coopération Belgique-Guinée à hauteur de 80% et le reste par la communauté à travers les ressortissants et le conseil communal.
Alhassane Barry
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