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Boubacar Yacine Diallo aux journalistes et partons de médias: vous avez tort d’inciter à la violence ethnique

Sur invitation de la Haute Autoirté de la Communication (HAC), les patrons de presse, journalistes et autres promoteurs de médias étaient tous aujourd’hui mercredi 31 août à la HAC pour repondre à l’invitation du présient Boubacar Yacine Diallo.

Comme annocné dans la lettre d’invitation, il a aussi et surtout question de la répartition de la subvention accordée aux médias au compte de l’année 2022, et les dérapages constatés.

Au tout début de son intervention, Boubacar Yacine Diallo s’est adressé aux journalistes en ce qui concerne les manquements lors de cette répartition fera savoir que la récréation est terminée mais quand on dit que la récréation est terminée, ce n’est pas la fin de la liberté des journalistes.

Votre liberté demeure, elle doit s’exercer en tout et en toute circonstance. Personne n’a le droit que la loi de vous limiter l’exercice de votre profession. Mais elle doit être adossée sur la responsabilité. Nous sommes des citoyens nous vivons ici. Ne permettez pas à ceux qui sont à l’étranger de nous opposer. De  vous faire dire des choses répréhensibles. Du contenu vous en êtes responsable à 100%. Prenez soin de vos médias. Et, prenez soin de vous-même en évitant tous les interdits sans exclusive et en profitant largement des possibilités que la loi vous accorde. On commet toujours l’erreur de croire qu’une loi, elle est bien faite. La loi est toujours faite pour limiter parce que les libertés sont naturelles. Vous avez tort d’inciter à la violence ethnique. Vous avez tort d’inciter à la haine raciale. Vous avez tort de tenir des propos injurieux à l’endroit de quiconque. Par contre, vous avez le devoir de critiquer. Le devoir de faire les investigations. Le devoir d’informer correctement et honnêtement les auditeurs, téléspectateurs et les lecteurs. Il y a des limites à ne pas franchir. Ces limites là souvent, elles sont franchies. Et, parfois les règles du métier sont foulées aux pieds. Parfois volontairement ou involontairement. Il faut que cela s’arrête“.

Plus loin, d’un ton ferme, Boubacar Yacine Diallo, patron de la HAC pour ce qui est de la repartion de la dernière subvention accordée aux médias, dira:

” (…) Les dérapages incontrôlables sont de plus en plus constatés dans la presse, et nous estimons après deux ans de fonction à la HAC, qu’il fallait siffler la fin de la récréation. Parce qu’il y a des dérapages qui sont liés au fait que certains journalistes ne soient pas formés, et il y en a d’autres qui sont faits par exprès, ou pour des raisons non connues. Et donc, nous avons échangé avec les patrons de presse, les associations et les journalistes et nous sommes tous d’accords sur le fait qu’il y a beaucoup de dérapages, et des pistes de solutions ont été envisagées. Je pense qu’à partir de demain, la presse présentera un nouveau visage”. 

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