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Procès des événement du 28 septembre 2009: Une mission de la CPI à Conakry

Après 13 bonnes années d’attentes, l’espoir renait pour enfin voir la tenue du procès des douloureux évenements du 28 septembre 2009, sous la transition dirigée par capitaine Moussa Dadis Camara. L’assurance étant donnée par les autorités de la transition, en particulier, le garde des sceaux, une mission conduite par le Sieur Mamadou Diaye Niane,  le Conseiller à la Coopération, Klaus Monitor et le Directeur de Cabinet, Abdoul Aziz Barry.  est arrivée aujourd’hui en Guinée pour apporter son expertise pour la réussite de l’organisation de ce procès tant attendu, et qui comme l’a annocé ce jour 05 septembre le ministre de la Justice, probablement le 26 de ce mois.

Nous sommes là dans le cadre de la procédure du procès du 28 septembre que tout le monde attend. C’est essentiellement ça l’objet de notre visite. Vous le savez, le Président de la transition d’ici  a fait une déclaration importante pour nous, c’était le 14 juillet en indiquant qu’il était essentiel que ce procès se tienne avant sa date anniversaire du 28 septembre. Et dès que nous avions entendus cela, nous avions déjà fait toute une série de visites antérieures pour accompagner ce processus qui est extrêmement important pour nous. Donc, avec cette volonté réitérée, nous a interpellés  et pour nous, il était important qu’on vient sur place pour nous assurer de l’état de préparation de ce procès. Donc, c’est ça l’objet de notre visite. Nous avons toute une série de contacts avec les autorités pour visiter aussi les sites”. A fait savoir Sieur Mamadou Diaye Niane avant de préciser que cette mission n’aura pas proprement à parler d’enquête, car pour l’heure les choses se trouvent sur la phase de l’examen préliminaire.

” Il n’y a pas à parler proprement d’enquête parce-que nous sommes dans ce qu’on appelle un examen préliminaire. Parce que vous voyez que pour la complémentarité, ce qui se passe quand les évènements de ce genre se passent, la compétence est un choix d’abord du pays. Et nous, nous observons, ce n’est que si ce pays vraiment n’a pas les moyens ou bien n’a pas la volonté de tenir le procès que nous maintenant, nous allons de l’avant. Pour cela, ça a été un processus difficile, mais nous avons accompagné le processus de développement depuis les enquêtes jusqu’à cette dernière phase qu’on considère avant la tenue du procès . Et bien entendu que notre souhait, c’est que ce procès se tienne et qui permettra effectivement à la Cour de ne pas à avoir exercé sa compétence.

Pour ce qui est des résultats attendues concernant cette mission, il dira:

Le résultat attendu est simplement la tenue d’un procès, d’un procès équitable qui respectera  les droits de la défense et les droits des victimes. C’est la Guinée qui organise le procès, ce n’est pas la CPI. Nous sommes là pour accompagner ce processus. Nous allons faire le monitoring pour voir si tout se passe bien. Nous offrons aussi une forme d’expertise et d’expérience par rapport à cela pour achever la réussite du procès. L’accompagnement ne sera pas forcément financier, la CPI n’est pas un bailleur de fonds, mais nous avons toute une expertise à partager”. 

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