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Charles Wright à Siguiri : Les motos rouges, jaunes et vertes, ça donne quoi ?

Le ministre Alphonse Charles Wright en tourné à l’intérieur du pays, est arrivé dans la ville de Siguiri; un des fiefs de l’ancien parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel. S’adressant à des citoyens venus l’écouter,  le patron de la justice Guinéenne a fait entendre que de toutes les précédentes préfectures que lui et sa suite ont visité,  Siguiri serait la plus souffrante. Pour lui, le gros problème de Siguiri,  est du fait que tout le monde est devenus politique dans s cette ville.

 » La ville de Siguiri n’est pas pas la première étape de notre tournée mais le problème qui est à Siguiri, ça dépasse les 10 préfectures que nous avons faites. Parce que Siguiri a toujours été une préfecture qu’on a utilisée à des fins politiques. On a toujours opposé les gens à Siguiri, tout le monde est politique à Siguiri. Cependant, c’est la poussière qui est dans la ville, les enfants ne travaillent pas. Tout le monde est devenu politique. Celui qui doit être dans la mosquée a laissé le Coran pour se lancer dans la politique. Celui qui doit dire la vérité au chef, lui-même aide le chef à tromper le peuple. » A fait savoir le ministre Alphonse Charles Wright.

D’après lun des problèmes qui ronge Siguiri,  d’ailleurs pour lequel il est principalement venu à Siguiri,  est celui des mines.

 » Il ya a un problème à Siguiri. Je viens principalement pour ce  problème. C’est le problème des mines. Aujourd’hui les femmes, les jeunes de Siguiri, là où on pouvait faire la pêche dans les rivières, on ne peut plus faire aujourd’hui. Tout le monde est devenu minier et les produits qu’on utilise, ça a un impact sur les femmes. L’eau qu’on boit, ça donne le cancer de sein aux femmes. Si vous ne pouvez pas aider cette ville, les enfants n’auront pas d’avenir. Tout le monde a abandonné l’agriculture pour aller agresser la nature et en complicité avec certains cadres et ministres. Mais si le nom d’un ministre est cité ici, il va répondre. Ou bien le nom d’un Sotikemo parce que nous aujourd’hui, en tant que ministre des droits de l’homme, la protection de l’environnement fait partie de la politique pénale du gouvernement. 
La jeunesse qui doit être la colonne vertébrale de Siguiri est une jeunesse politisée. Combien d’années de politique, ça a donné quoi à Siguiri? Les motos rouges, jaunes et vertes, ça donne quoi? Les colas qu’on envoie  pour détruire l’environnement, ça donne quoi ? Dîtes aux sages que ça soit président de la transition, que ça soit tous les membres du gouvernement. Si c’est bon, c’est eux, si c’est pas bon, c’est eux. Mais, là où ils vont montrer leur limite, on ne cédera pas  ». A fait entendre le ministre.

 

 

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