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Dépuis Accra, Cellou Dalein parle de la division des Guiéens

Sur invitation du président Nana Akufo Addo et du secrétariat général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pour la rencontre d’Accra du 26 au 28 janvier, Cellou Dalein Diallo, leader et président de l’UFDG a profité de ce séjour pour rencontrer la communauté guinéenne de Ghana, particulièrement celle d’Accra.

A cette occasion, Cellou Dalein dans son intervention, est revenu sur son parcour politique depuis son arrivé à la tête de l’UFDG. Pour lui, la performance qu’il a enrégistré sur la scène politique nationale dans un temps reccord, a crée non seulement jaloux, mais a aussi poussée certaines à mettre en place une politique de destabilisation et la mort politique de sa personne et celle de son parti.

Pour Il y a bien des choses qu’il faut rappelé, car seule Dieu connait ce qu’il a enduré durant tout ce temps.

« … Je suis certes venu à Accra sur invitaion du président Nana Akufo Addo et du secrétariat général de la Zone de libre-échange continentale africaine, mais je ne pouvais aussi ne pas vous rencontrer avant de reprendre mon vol. Car pour moi, il est vraiment important qu’on se connaisse et qu’on se parle ; et ça, on ne le réussit réellement à le faire que par des rencontres. Les hommes politiques que nous sommes, souvent on est objet de campagne de dénigrement et de discrédit parce que dans le combat politique, grâce à Dieu, moi j’ai eu un avantage extraordinaire, c’est grâce à Dieu, ce n’est pas mon mérite. J’ai commencé la politique en 2008. Nous sommes allés aux élections en 2010 ; et, je réalise 44% des suffrages exprimés par les guinéens au premier tour. Le second qui venait après moi, c’était Alpha Condé, l’opposant historique. Avec toute la réputation internationale d’avoir lutté contre Sékou Touré, Lansana Conté, il a 18% ; le troisième, Sidya Touré, 16% ; ainsi de suite. Je dois avouer que moi-même j’étais surpris, je voyais des gens se mobilisés pour m’accueillir partout, dans toutes les préfectures.

Mes adversaires disaient que je ne suis aimé que par une région. On a commencé la campagne pour me tuer politiquement, lorsqu’on dit à un guinéen, il n’aime que son ethnie et c’est seulement son ethnie qui l’aime, c’est de le détruire parce que ce score (44%) a suscité de la jalousie, parfois de la haine et une campagne de démolition. Je suis guinéen, et je suis fier de l’être. Je suis fier de la Guinée dans sa diversité linguistique et culturelle. J’ai horreur de l’injustice, je sens cette division ; pour moi, ce n’est pas une fatalité, on peut être unis autour des valeurs ; et, j’ai décidé d’aller en politique pour unir et servir les guinéens, mon engagement politique à changer. Non, il est là pour une communauté. Vous n’avez pas idée à quel point j’ai souffert. Pourquoi je reviens sur ça, c’est parce que ceux qui ont pris la parole avant moi  et ont insisté sur l’unité, parce qu’on est divisé ; et moi, je suis victime de cette division. Pourtant, je n’en suis pas auteur« . A fait savoir Cellou Dalein Diallo

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