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Conakry : le porte-parole des sinistrés de l’incendie du dépôt des hydrocarbures de Coronthie arrêté

Dans la matinée de ce mardi 14 mai 2024, le porte-parole des sinistrés de l’incendie du dépôt des hydrocarbures de Coronthie Mamoudou sifo kê Touré enseignant de son état,  a été arrêté par les gendarmes Eco1 de Kaloum pendant qu’il etait en situation de classe, a constaté sur place un journaliste reporter du site d’informations oceanguinee.com qui a recueillis quelques témoignages 
Camara Ibrahima Sory professeur de Philosophie Lycée collège 28 Septembre fait son témoignages de circonstances au moment de l’arrestation de son collègue.
 » Il était environ 11h, après la récréation, un de nos collègues qui évolue dans cet établissement comme professeur de philosophie et de français en bénévolat, qui est également coordinateur des sinistrés de Kaloum, ce de quoi nous, nous  sommes jamais mêlé. À la récréation, nous avons vu trois gendarmes et un agent en civil entrée, et nous avons appris qu’ils viennent pour arrêter le professeur. Nous avons essayé d’intervenir en demandant où est la convocation ? Il ne faut pas interpeller l’enseignement devant les élèves pour ne pas l’humilier. Nous leurs avons dit de partir qu’on allait les rejoindre à travers une convocation. Ils n’ont pas obtempéré. Ils l’ont arrêté. Moi-même, je suis allé devant la cour leurs dire de libérer notre collègue, ils nous ont dit de calmer les enfants, ce que nous avons fait. Pendant trente minutes nous étions en discussion. Jusqu’à présent ils n’ont pas libéré notre collègue. Voici la colère des enseignants ».
Et de poursuivre :
 » À l’endroit du generale de Brigade, à l’endroit du Général Balla Samoura, à l’endroit du ministre de la Sécurité et de la protection civile, de libérer notre collègue le plus vite que possible dans la mesure où, nous savons combien de millions l’Etat paye la formation des OPJ. Pour arrêter un enseignant, il faut aller selon les règles de l’art. 
Ils sont venus lancés du gaz lacrimogène jusqu’à dans la cour et même dans les classes. Il y a des enfants ici qui tombent. Il y a plus de sept élèves que nous avons évacué à l’hôpital à cause de ce gaz. Je crois même que la date de péremption de ces gaz sont dépassées.« 
Morlaye Damba pour oceanguinee
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