Cellou Dalein à ses militants et sympathisants : la victoire sera de notre côté, parce que c’est de notre côté qu’il y a la vérité

” Votre présence ici aujourd’hui est une illustration éloquente de votre fidélité et de votre engagement dans la lutte que nous sommes en train de mener, certes, pour accéder au pouvoir, parce que c’est la meilleure manière de disposer des instruments pour changer la Guinée, mais en attendant, pour exiger que ce soit respecté les règles établies, les droits humains et les libertés fondamentales, les règles et les principes de la démocratie et de l’état de droit. Donc, notre lutte, c’est contre toutes les pratiques, contraire à ces valeurs.

Nous voulons que les Guinéens puissent exercer pleinement leurs droits de liberté, y compris ceux de choisir librement leurs dirigeants, qu’au niveau local, qu’au niveau législatif, qu’au niveau de l’exécutif. Nous avons soutenu fortement les militaires lorsqu’ils ont pris le pouvoir. Nous avons soutenu parce qu’ils ont décliné un risque qui correspondait à nos valeurs.

N’ont-ils pas dit qu’ils allaient mettre fin à l’instrumentalisation de la justice au biais du même des droits et libertés des citoyens, et qu’ils allaient organiser avec diligence le retour à l’ordre constitutionnel en remettant le pouvoir à celui que le peuple aura choisi ? N’ont-ils pas dit que dans l’action publique, ils ne seraient que par une seule boussole, la justice et le droit ? Aujourd’hui, après trois ans et demi d’exercice du pouvoir, qu’est-ce que vous faites, le bilan ? Quelle est la réalité ? Il y a toute différence des engagements pris lors de la prise du pouvoir, mais également aux dispositions de la charte de la transition. La charte de la transition. Tout ce qui fait dans les articles 8 et 19 aucune situation d’exception ne pouvait justifier la violation des droits humains.

Le premier droit de l’homme, c’est le droit à la vie. Combien de gens ont été abattus lorsqu’ils tentaient d’exercer un droit fondamental, celui de manifester dans les rues et sur les places publiques ? Il y a plus de 60 jeunes qui ont été abattus sur l’axe. Les victimes n’ont eu droits à aucune justice, à aucune compassion, à aucune enquête pour les justifier et les appeler devant les tribunaux conformément à la loi, qui sont les acteurs et commanditaires de ces crimes.

Alors, on a tendance à dire que l’UFDG est contre la jeunesse. On n’est pas contre une personne. On est contre des pratiques liberticides qui privent les humains de leurs droits, le droit à la vie, le droit à la liberté d’expression, d’association, de réunion.

Ceux qui ont conduit ce combat avec nous jusqu’à maintenant, ceux qui sont fatigués, ils pensent qu’il faut aller à la soupe ou aller ailleurs, ou se reposer, mais qu’ils le fassent et qu’ils nous laissent tranquilles. Nous sommes les hommes de conviction, des hommes d’honneur que nous nous battons pour la Guinée, pas contre un parti, mais contre toutes les mauvaises pratiques que nous avons vécues.

La mort sans justice, d’hospitaux sans jeunes, des assassinats extrajudiciaires, s’ils veulent aller soutenir, le retrait des agréments aux radios, s’ils veulent aller soutenir la disparition suspecte en détention des personnalités civiles et militaires, s’ils veulent aller soutenir la volonté de commettre un parjure, parce que vous savez bien que la science a pris l’engagement qu’elle a réitéré à plusieurs reprises, de ne pas autoriser la candidature des membres du gouvernement du CNRD et du CNT. C’est écrit en noir et blanc dans la Charte de la Transition, que le chef de la junte a juré de respecter devant la Cour suprême, devant toute la présence nationale, devant le peuple de Guinée.

Il faut défendre le serment. Lorsque vous prêtez librement un serment, il faut respecter votre serment. Parce que nous avons besoin d’avoir à la tête de ce pays des hommes d’honneur qui respectent la parole d’honneur.

Et ça, nous allons continuer le combat. Sachez que je me porte bien, je suis aussi déterminé aujourd’hui que soi, et que nous allons mener ce combat jusqu’au bout. Nous sommes majoritaires.

Nous sommes majoritaires. Nous avons une majorité parfois silencieuse, parce que la répression est violente. On tue, on organise des disparitions forcées, on déclare des poursuites judiciaires fantaisistes contre tous ceux qui ont une position contraire à la leur.

On ne veut pas de mascarade électorale. On veut des élections libres et transparentes. Surtout que le peuple, comme je l’ai dit et je l’ai répété ici, choisit ses dirigeants à tous les niveaux.

Mais aujourd’hui, la décision a changé. Il faut vite tirer la transition en légitimation par une mascarade électorale organisée par le MATD et les préfets dont les compétences ont été étendues aux élections désormais et bien entendu, avec le soutien des présidents des délégations spéciales, nous on est en fonction de leur adhésion, en raison de leur adhésion à l’idée, comme on l’a dit, que l’homme providentiel et qu’il faut le maintenir au pouvoir.

Donc, il faut que vous soyez au serein C’est vrai, la lutte est devenue plus difficile en raison de la violence du pouvoir. Il y a des moments où on refuse de venir sauter, mais on ne va pas laisser faire.

Donc, vous avez compris, le combat est devenu difficile. Mais il y a des moments où il faut reculer pour mieux sauter.

Aujourd’hui, c’est toutes les fédérations qui sont réunies pour marquer, exprimer avec fermeté leur soutien à la direction nationale du parti, au président du parti. A quelque chose, malheur est bon. Donc, je félicite toutes les fédérations, je félicite les militants de UFDG, soyez prêts, je suis là, je suis aussi déterminé.

Malheureusement, même les commerçants, pour une fois, décident de faire des comités de soutien. Alors que jusqu’à présent, lorsqu’ils se méfiaient de faire visiblement de la politique, ce n’est pas soutenir à part, ce n’est pas de soutenir, c’est le balai de la discrétion. Maintenant, ils vont prendre un pas et faire pleinement politique en tant que commerçants, et naturellement, ils prennent des risques unifiés.

La victoire sera de notre côté, parce que c’est de notre côté qu’il y a la vérité. Je voudrais expliquer pourquoi on est en conflit avec le CNRD. Nous sommes pour le respect de la parole d’honneur

Dans l’art, nous sommes pour le respect des droits humains, les sociétés sociales qui ont mis en question le droit à la justice, il faut qu’on leur signifie toujours le droit à la justice.

Il faut qu’il y ait des élections transparentes dans le strict respect des dispositions de la Charte de la Transition, notamment les articles 46, 25 et 75. Mais il faut adapter la pratique à la nouvelle situation.” Cellou Dalein Diallo