En Guinée équatoriale, la justice a divulgué le nom d’un Français qui serait impliqué dans la tentative de coup d’État de décembre dernier. Ce citoyen français ainsi qu’un Tchadien et un Centrafricain ont été désignés à Malabo comme des « exécutants » du putsch manqué.
Selon le procureur général David Nguema Obiang, les commanditaires équato-guinéens du coup d’État avorté ont fait appel à un citoyen français à qui ils auraient versé 500 000 euros pour recruter des mercenaires.
Lors d’une conférence de presse retransmise par la télévision d’Etat, le procureur général a ajouté que ce Français avait fait appel à un militaire tchadien, Mahammat Kodo Bani, présenté comme le cerveau de l’opération.
Trois personnes mises en cause
Le procureur a aussi mis en cause une troisième personne : un militaire centrafricain. Il a assuré que les étrangers n’ont pas agi seul. « Ceux qui ont commandité et financé cette opération de déstabilisation espéraient compter, dans notre pays, sur la collaboration de militaires et de civils qui ont été arrêtés. »
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Les autorités équato-guinéennes avaient déjà soutenu que le putsch raté avait été organisé sur le territoire français, excluant cependant toute implication de la France.
Malabo a demandé la collaboration du gouvernement français pour mener l’enquête. Une requête à laquelle le ministère français des Affaires étrangères n’aurait pas encore répondu, selon une source équato-guinéenne jointe par RFI.