Laurent Gbagbo s’est montré très titiller face aux médias internationaux, RFI et France 24 suite à sa libération, lui demandant une interview. Mais l’ancien président ivoirien a demandé à ses médias de lui rétablir dans ses droits après 20 ans dans une image détruite avant de leur accorder une quelconque interview.
Libre de ses mouvements, cet homme en colère s’est déchaîné contre ces deux grands médias à l’international tout en leur demandant de lui remettre dans ses droits.
« Avant d’accorder une quelconque interview à un média français, vos rédactions doivent commencer par rétablir mon intégrité morale et ma réputation, qui ont été entachées pendant plus de 20 ans de diabolisation contre les Institutions ivoiriennes que j’ai dirigées », avait recommandé l’ancien président de la côte d’Ivoire aux médias.
« Diffusez pendant quelques jours, la décision de justice française qui a condamné le journal “Le Monde“, qui a accusé mon épouse Simone Gbagbo d’avoir orchestré les escadrons de la mort pendant mon mandat. Rétablissez notre honneur que vous avez traîné dans la boue. Ensuite, je jugerai s’il est opportun de vous accorder une interview », donne-t-il comme réponse aux deux médias.
Pour rappel, le jeudi 4 mai 2006, le quotidien français “Le Monde“, avait été condamné par la chambre d’appel de Paris, qui a estimé que les auteurs des articles, pour évoquer une implication du couple présidentiel dans les exactions des escadrons de la mort, se sont juste contentés de « reprendre des informations publiées par eux-mêmes et par d’autres organes de presse et d’interpréter des rapports officieux ou officiels au-delà de leur strict contenu ››, précise l’arrêt de la justice.
Du coup, le journal avait alors été condamné à payer un euro (655 FCFA) symbolique au couple Gbagbo, a-t-on appris.
Abd Akila pour Oceanguinee.com